6.5/10Stargate Atlantis - Saison 2

/ Critique - écrit par Nicolas, le 24/02/2006
Notre verdict : 6.5/10 - Stargate rich or dye tryin’ (Fiche technique)

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Vous n'aimez pas Stargate ? Dommage, car vous allez en bouffer ! SG-1 et Atlantis occupent actuellement les plateaux de tournage pour donner naissance, respectivement, à leur dixième et troisième saisons. Si SG-1 - Saison 9 souffre de la disparition du colonel Jack O-Neil (Richard Dean Anderson), la totalité du casting d'Atlantis a répondu présent pour la seconde saison, et ce malgré les quelques petites déviations de la série.

La guerre avec les Wraith ne fait que commencer. Mais maintenant, l'équipe d'Atlantis ne doit plus penser à sa simple survie : leurs ennemis jurés ont appris l'existence de la Terre, et feront tout pour découvrir son emplacement. Par bonheur, Sheppard et ses congénères ont maintenant de solides arguments de défense, comme le vaisseau terrien Daedalus et une source d'énergie EPZ en état de marche...

Nous aurait-on écouté, malgré la distance qui nous sépare des auteurs ? Ou bien tout cela est-il tombé sous le sens commun ? Quoiqu'il en soit, oui messieurs, oui mesdames, les choses s'arrangent avec la saison 2 ! La première bonne nouvelle : l'un des scénaristes s'est aperçu des problèmes que posaient le groupe des personnages principaux / héros, et a donc décidé d'y faire le ménage. Le lieutenant Ford, véritable boulet sans âme et sans attrait, se sépare de l'équipe SG - Atlantis pour aller faire sa vie sous... une autre forme. Oh, rassurez-vous, il ne disparaît pas complètement, et sera au centre de quelques épisodes fondamentaux de cette saison. Le problème est que maintenant, la sacro-sainte loi des « quatre têtes par équipe » n'est plus respectée, il était donc indispensable de trouver un remplacement. Et pourquoi pas un extraterrestre bodybuildé caractériel ? Dès le troisième épisode, Ronon Dex fait sa première apparition, et même si son rôle se limite presque à de la figuration au regard de Sheppard ou de Weir, il fera l'objet de plusieurs moments comiques à la sauce SG. Sheppard / McKay demeurent le moteur du groupe, plus intimes et donc plus favorables aux vannes de toutes sortes, même quand il ne reste plus que trente secondes avant l'explosion de la galaxie. Bref, une saison placée soue le signe de l'humour et du renouveau, qui nous ramène aux grandes époques de SG-1.
La ligne conductrice, elle aussi, diffère. Le ZPM (EPZ) passe au second plan, à la faveur du rétrovirus du docteur Beckett (en quelques mots simples à comprendre, un truc médical qui isole la partie méchante des Wraith pour n'en garder que l'humanité). Et la lutte contre les Wraith devient de plus en plus officieuse. Dans l'ensemble, tout reste comme avant : les épisodes partent d'une idée sympa, mais renouent rapidement avec les clichés de la série et s'achèvent généralement en eau de boudin. Résultat, on ne se souvient qu'à peine de certains scénarios, même si des répliques demeurent ; et bien sûr, il est aisé de comprendre la storyline en ne regardant que l'épisode d'ouverture, et celui de fermeture (qui s'achève, « comme d'habitude », sur un « à suivre » des plus frustrants).

Le tir est corrigé, certes. D'ailleurs, à bien y réfléchir, Atlantis - Saison 2 dame le pion à SG-1 - Saison 9, sur pas mal de plans ; grâce à, notamment, de petites corrections bienvenues dans le casting, et un humour revu à la hausse. Pas encore suffisant pour faire oublier les carences de la série, mais largement de quoi espérer pour la saison 3 déjà en tournage.